17 mars 2023 – La biofiction sur Alice Neel de Florence Andoka rejoint le centre de documentation d’AWARE, Paris


Merci à l’association AWARE et à Eleni Pantelaras, responsable du centre de documentation d’AWARE, qui nous informe avoir intégré à son fonds « Rendre chair », une bioficition sur Alice Neel signée Florence Andoka, que nous avons publiée en juin dernier. 

Ainsi de nombreux.ses chercheur.euse.s et étudiant.e.s du monde entier pourront le consulter dans l’espace plutôt magique qu’est la Villa Vassilieff à Paris, et qui depuis 2014 est devenu un centre consacré à la création des femmes sous tous ses aspects.

23 février 2023 – Pierre Macris signe un magnifique texte sur notre livre « Quatre saisons en Sète »


Pierre Macris, dramaturge, traducteur et poète, signe un très beau texte autour du livre « Quatre saisons en Sète, photographies de Cathy Cosentino », un superbe hommage aux images de l’artiste, ainsi qu’à la façon dont nous avons conçu le livre, tel un voyage visuel et extrêmement sensible au cœur de la petite Venise du Languedoc, où vibre l’âme de nombreux artistes.

Extrait : « La référence liminaire à Caspar David Friedrich apporte l’éclairage voulu à la construction de ce reportage photographique. Les images du ciel y déclinent les quatre saisons. Le grand peintre allemand s’est illustré par la représentation des spectacles grandioses de la nature. Et les photos de ces ciels de Sète, que ce soit au crépuscule, au point du jour ou dans l’ensoleillement de midi ne manquent pas d’exercer toute la puissance d’une magie que l’œil a voulu capter jusqu’au paroxysme dans cet  » Horizon à deviner  » où la monumentalité d’un ciel pathétique atteint au sublime.
Une vue du port a pour titre :  » Orange, bronze, bleu  » ; un site désaffecté en bord de mer :  » Blanc, rouge, bleu « . La photo  » Ligne rose, ligne bleue  » situe le premier plan du flanc longiligne d’un tanker sur l’ étirement d’un horizon de lumière: la chose vue est d’abord prétexte à sa perception chromatique. Mieux, la couleur va souvent jusqu’à réduire au minimum le motif pour privilégier la priorité de surfaces monochromes : ainsi les bleu de
nuit de la  » Lune rose au voile léger  » ou du  » Bateau-lune  » ou le gris rose du diptyque  » La girafe et la mouette « . Ou bien la magistrale trichromie en trois larges bandes horizontales dans la représentation des parcs à huîtres. Les crépuscules, la brume, les reflets de lumière font valoir les dominantes des rouges ou du doré, et les flamboiements du  » Ciel d’aquarelle  » font l’objet d’une mise en parallèle avec le  » Ciel écarlate  » de Turner : même technique pour l’effacement du sujet réduit à une  » évocation  » dans les déploiements sans limite de la couleur qui articulent déjà l’impressionnisme. Se référer à Turner ou à  » Impression du soleil levant  » de Monet, c’est clairement démontrer dans ces  » Quatre saisons en Sète  » le souci de confronter la photographie au degré le plus ambitieux de l’art pictural. »

Le texte sera bientôt publié dans son intégralité sur notre site.

https://lesplisduciel.fr/2021/05/20/quatre-saisons-en-sete-cathy-cosentino/

25 janvier 2023 – « Rendre chair » aux Archives de la Critique d’Art, Rennes


Un grand merci à l’équipe des Archives de la critique d’Art pour l’accueil qu’elle a réservé à la biofiction de Florence Andoka sur Alice Neel,  « Rendre chair », publiée aux éditions Les plis du ciel en juin 2022.

Nous sommes ravi.e.s d’apprendre que cette publication est désormais accessible dans ses locaux aux étudiant.e.s et à l’ensemble des chercheur.e.s de France et d’ailleurs.

1er décembre 2022 – À la librairie Coquelicot, 2 rue Campagne Première, Paris


Notre livre, qui met en lien le féminisme avant la lettre d’Olympe de Gouges avec celui de Nicolas de Condorcet et des dessins de l’artiste Marianne Plo, est en bonne place dans les rayons de la libraire Coquelicot du 14 e. arrondissement, l’une de nos librairies préférées de la capitale, voisine de nos bureaux parisiens.

https://lesplisduciel.fr/2021/03/05/olympes-de-gouges-nicolas-de-condorcet-marianne-plo/

24 novembre 2022 – « Désherber les bibliothèques », article par Éric Dussert dans Le Monde diplomatique


Un papier très instructif quant à l’avenir des livres qui figurent dans les collections publiques des bibliothèques françaises… On y apprend, entre autres, que le second sens du verbe « désherber » signifie « Retirer les ouvrages vétustes ou obsolètes des collections d’une bibliothèque », et qu’un certain Eugène Morel en faisait déjà la promotion en 1908. On y apprend aussi, et surtout, que, de nos jours, cela devient systématique et que le critère premier pour garder un livre dans un tel fonds est qu’il s’agisse d’un ouvrage très demandé et qui se vend très bien. Au passage, l’argument écoresponsable est avancé pour ce désherbage puisque les livres tombés en disgrâce se retrouvent dans quelque solderie en ligne membre du réseau 1 % for the Planet. 

En somme, la machine est bien huilée et se tourne, pour l’instant, du côté de l’entreprise pour faire de la place (ce qui est sans doute nécessaire car l’espace n’est pas extensible), sans se soucier ni de diversité pour les collections, ni de mettre en oeuvre des dons plus intelligents, par exemple en faveur de centres de documentation pédagogique appartenant à des prisons ou à l’enseignement secondaire. Ici, comme un peu partout dans le monde qui est le nôtre, la logique de rentabilité règne seule, flanquée de bonnes intentions, au détriment de ce que devrait être un service publique dédié à la diffusion du savoir et des connaissances, autant qu’à la valorisation d’une culture à vocation universaliste.

15 novembre 2022 – « Et s’il y avait de l’abstraction chez Alice Neel ? » par Émilie Noteris, revue en ligne du Centre Pompidou


En exergue de son article, l’écrivaine cite deux phrases, l’une venue d’un essai de 1997 de l’artiste Mira Shor, lequel fait écho à la question de Linda Nochlin « Pourquoi n’y a t’il pas eu de grands artistes femmes ? », l’autre de Florence Andoka issue de la biofiction que celle-ci a écrite sur Alice Neel (et que nous avons publiée en juin dernier). 

Cela fait d’autant plus plaisir que Émilie Noteris pose dans cet article une question essentielle sur le travail de Neel, une question d’ordre esthétique, autant qu’éminemment politique, et qui est également soulevée par Florence, à savoir la question de la reconnaissance. En supposant que la réponse serait affirmative, Notéris, en héritière de Shor, suggère que Neel se verrait (enfin) auréolée du statut de grande peintre puisque « la grande abstraction » est une affaire d’hommes dans l’histoire de l’art occidental, dès ses origines et, de part et d’autre de l’Atlantique.

https://www.centrepompidou.fr/fr/magazine/article/et-sil-y-avait-de-labstraction-chez-alice-neel

4 novembre 2022 – « Florence Andoka : l’artiste et ses modèles »


Un article signé par Jean-Paul Gavard-Perret, dans le Salon Littéraire de l’Internaute. Extrait : « L’évocation est superbe, puissante. Par petites touches l’écrivaine imagine la relation de l’artiste avec ses modèles féminins – mais pas que. Sont évoqués Kate Millet, Linda Nochlin, Warhol et bien d’autres avec un esprit de finesse. »

http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/poesie/review/1954953-florence-andoka-l-artiste-et-ses-modeles

30 octobre 2022 – « Rendre chair, un livre avec Alice Neel », article sur le site lacritique.org

Merci à Gunther Ludwig pour son article dans lacritique.org, une revue en ligne consacrée à l’art contemporain, et dont on connaît l’exigence rédactionnelle. Gunther Ludwig rend compte avec justesse du travail de Florence Andoka, de la proximité que son écriture établit avec Alice Neel en recourant à un tutoiement qui crée l’espace d’un dialogue imaginaire où se dévoile la vie et l’œuvre de cette grande peintre disparue en 1984.

Extrait : « L’idée de vérité, d’âpreté est à comprendre dans le titre même de l’ouvrage. Il s’agit de rendre chair à la figure de l’artiste et de son travail aussi bien que de la nécessité de rendre la chair de celles et ceux qui posent pour elle. En cela, le livre est un chemin tracé au plus près de l’intimité d’Alice Neel, dans ce qu’est être artiste, depuis ce qui la travaille à l’intérieur jusqu’au geste affirmé pour faire oeuvre. »

Lire l’article sur Lacritique.org.

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8 octobre 2022 – « Rendre chair », de Florence Andoka, à la librairie du Centre Pompidou


Merci à la librairie du Centre Pompidou d’avoir commandé la biofiction sur Alice Neel signée Florence Andoka, en lien avec la rétrospective que le musée consacre à l’immense artiste américaine.
Le très beau texte de Florence résonne à chaque étape du parcours, un indispensable à lire en relation avec l’exposition ou, simplement, pour découvrir l’intensité du travail de cette peintre hors normes, dont la vie et l’œuvre se réincarnent dans les lignes sismiques de « Rendre chair ».
La rétrospective « Alice Neel, un regard engagé » est visible au Centre Pompidou jusqu’au 23 janvier 2023 (https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/JonpUmK).

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24 septembre 2022 – « Rendre chair », de Florence Andoka, cité sur France Culture


Merci à France Culture d’avoir retenu la biofiction de Florence Andoka, « Rendre chair », dans la bibliographie sélective qui accompagne son émission consacrée à Alice Neel, ce 24 septembre. 


Bel hommage (à cinq voix) rendu à une peintre qui n’a jamais voulu suivre le vent de l’abstraction, a consacré toute son existence à l’art figuratif et au portrait. « Une collectionneuse d’âmes » (selon les mots de Neel elle-même), que la plume de Florence Andoka nous révèle avec finesse et élégance, tout en interrogeant la question de la reconnaissance – de la visibilité –, notamment au cours des vingt dernières années de la vie mouvementée de cette artiste majeure, vingt années où les commandes commencent à arriver.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/alice-neel-1900-1984-portraits-caches-de-l-amerique-8834310

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18 août 2022 – Publication de notre premier podcast « À mots dépliés », #1 : Discussion avec Cathy Cosentino

La photographe Cathy Cosentino nous reçoit, autour d’un thé, dans le jardin de sa petite maison sétoise. Elle nous parle de son histoire d’amour avec la photographie, de sa vie d’artiste, de sa relation intime avec la « petite Venise du Languedoc », sa ville natale.

Un échange entre Cathy Cosentino, Chrystelle Desbordes (historienne et critique d’art), Felix Pont (artiste), Lise Servat (professeure de yoga et amie de l’artiste)

Post-production : Chrystelle Desbordes et Felix Pont
Jingle : Félix Pont
Visuel : Lucille Guillet, assistante d’édition

  • Fondés sur la rencontre et la disponibilité de chacun.e., nos podcasts sont créés sans fréquence particulière. Les échanges et le travail de post-production forment un objet de partage culturel et artistique.

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28 juin 2022 – « Pionnières, une autre histoire de l’avant-garde parisienne », magazine Mouvement

Chrystelle Desbordes (directrice des éditions Les plis du ciel), publie « Pionnières, une autre histoire de l’avant-garde parisienne » dans le magazine culturel Mouvement (Paris). Hommage à cette exposition du musée du Luxembourg, écho à l’intérêt que porte la fondatrice de nos éditions à l’histoire du féminisme, comme à notre collection Olympes. Exposition à voir à Paris jusqu’au 9 juillet.

https://www.mouvement.net/arts/pionnieres-une-autre-histoire-de-l-avant-garde-parisienne
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10 juin 2022 – Parution de Rendre Chair, une biofiction sur Alice Neel signée Florence Andoka

À la deuxième personne du singulier, l’auteure tisse un dialogue imaginaire avec Alice Neel (1900-1984), peintre américaine essentielle qui a côtoyé, dans les vingt dernières années de sa vie, le Tout-New York artistique et intellectuel de l’époque. À partir de cette tranche de vie où Neel rencontre (enfin) une certaine reconnaissance, Florence Andoka fait revivre les émotions, les doutes et les prises de position esthétiques et politiques de l’artiste, la relation avec ses modèles, sa peinture dans l’intimité de son atelier-logement du quartier de l’Upper West Side. Mille mercis à Florence Andoka pour sa plume et la confiance qu’elle nous a accordés.

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7 avril 2022 – Actualité de Marianne Plo (édition d’un livre d’artiste)


L’artiste Marianne Plo (cf. notre publication : O. de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne – N. de Condorcet, Sur l’admission des femmes au droit de cité – Dessins de Marianne Plo) annonce sur son compte Instagram une nouvelle édition : « Rev control ». Un petit livre d’artiste de 24 pages, réalisé avec Sophie Soum et les éditions Lendroit (impression sur papier satiné 200 grammes, 50 exemplaires numérotés). Le 14 avril prochain, l’artiste sera présente aux Musées des Abattoirs de Toulouse pour le lancement.

https://www.lendroit.org/catalogue/fiches/2954-REV-CONTROL

Mars 2022 – Actualité de Cathy Cosentino (exposition à Tanger)


Cathy Cosentino expose à Tanger un ensemble de photos issues du livre « Quatre saisons en Sète – Photographies de Cathy Cosentino » (paru aux éditions les plis du ciel en mai 2021). C’est grâce à cette publication que l’artiste a été invitée en résidence à Tanger par l’association Malabata-Thau. Quatre semaines de résidence pour mettre en place, avec le commissaire François Bonzom, l’exposition « Horizons ». Sur les cimaises de la vaste galerie Mohamed Drissi, les œuvres de Cathy Cosentino seront présentées aux côtés de celles de deux autres artistes venus de Sète : Sarah Dugrip et Topolino. Vernissage le jeudi 17 mars 2022 à 19 heures.

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Du 9 au 20 janvier 2022 – Résidence-livre Les plis du ciel, avec l’artiste Marie Labat


Nous invitons l’artiste Marie Labat à expérimenter notre première résidence-livre. Elle se déroulera au cœur de la petite cité historique d’Agde, plutôt qu’à Paris, afin de profiter des cieux ensoleillés de la Méditerranée et de ses plages désertées en cette saison hivernale. Terra Mater, art et agroféminisme, conçu grâce à une étroite collaboration avec l’artiste, sortira l’été prochain.

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Décembre 2021 – Article « Alice Neel à contre-courant », Le Monde diplomatique

Article « Alice Neel à contre-courant », signé Marie-Noël Rio, dans Le Monde diplomatique n ° 813 (p. 27).

Extrait : « Toile après toile, [Alice Neel] travaille à représenter ses semblables, ceux qui l’entourent, dans leur complexité, leur diversité, leur vitalité, leurs tragédies. Elle cherche à traduire l’individu entier qui pose pour elle, sa personnalité comme son être social : Quand un portrait est réussi, il reflète la culture, le temps et beaucoup d’autres choses, affirme l’artiste. » Et c’est précisément ce que l’auteure Florence Andoka restitue avec grâce dans Rendre Chair, une biofiction sur Alice Neel, un très beau texte qui paraîtra au printemps 2022 aux éditions les plis du ciel.

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23-27 août 2021 – Olympe de Gouges sur France Culture

Portrait d’Olympe de Gouges attribué à Alexandre Kucharski,
vers 1790, collection particulière © Domaine public. Photo : D.R.


Ces jours-ci, 5 épisodes sont consacrées à Olympe de Gouges sur France Culture (28 minutes par épisode), un hommage indispensable à l’auteure de La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791), texte que nous avons publié au printemps dernier, avec l’ensemble des articles qui l’accompagnaient (au moment où de Gouges avait entrepris d’envoyer son pamphlet à la reine), et avec le texte Sur l’admission des femmes au droit de cité (1790), signé par Nicolas de Condorcet. Notre publication met également « en friction » ces textes avec des dessins réalisés par l’artiste Marianne Plo entre 2014 et 2020 – jeux de miroir inattendus autant que riches de sens, puisqu’ils offrent de relire, comme de relier des œuvres qui n’étaient pas destinées à se rencontrer, ouvrent de nouvelles réflexions.

À noter que, dans la série radiophonique de France Culture, aucun des épisodes ne revient sur les liens amicaux et politiques d’Olympe de Gouges avec Nicolas de Condorcet, lesquels se sont entre autres tissés par l’intermédiaire de Sophie de Condorcet (la femme du grand mathématicien), amie d’Olympe de Gouges. Y aurait-il eu une influence réciproque des auteurs sur leurs textes, sur ces écrits que nous avons réuni, pour la première fois, et qui sont aux origines d’un féminisme pamphlétaire né sur la vaste toile de la Révolution française ?

https://www.franceculture.fr/emissions/avoir-raison-avec/avoir-raison-avec-olympe-de-gouges
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