Cathy Cosentino, née en 1953, a commencé la photographie à l’âge de 18 ans. Elle achète alors son premier appareil pour l’accompagner dans ses voyages autour du monde. Ses destinations, qui nourrissent son « œil de peintre », sont révélées par des clichés exprimant d’abord un intérêt marqué pour la Nature. Mais c’est à Sète que Cathy Cosentino revient toujours, dont les paysages changeants, la présence quasi palpable de la lumière méditerranéenne dialoguent avec son art « d’écrire la lumière » dans la fugacité des instants de la vie et des cycles éternelles de la Nature.

La photographe Cathy Cosentino nous reçoit, autour d’un thé, dans le jardin de sa petite maison sétoise. Elle nous parle de son histoire d’amour avec la photographie, de sa vie d’artiste, et de la résidence qu’elle a réalisée à Tanger en mars de cette année (invitation de l’association Malabata-Thau présidée par François Bonzom, reçue grâce au livre publié aux éditions Les plis du ciel : Quatre saisons en Sète). Un doux matin d’été où le chant des cigales se mêle aux sons du port, à la générosité des mots de l’artiste.